
Précédemment mis en cause dans les incendies qui ont ravagé le nord de l’Algérie ces derniers temps, le groupe MAK est une nouvelle fois pointé du doigt dans un présume complot terroriste. La classe dirigeante algérienne met aussi en cause l’Israël et un « Etat nord-africain » d’avoir soutenu l’organisation.
Cette semaine, 17 personnes suspectées de terrorisme ont été interpelées en Algérie, d’après par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) du pays, qui a confirmée l’information dans un communiqué publié le 13 octobre dernier.
Alger accuse ces individus d’appartenir au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK); une organisation séparatiste catégorisée « terroriste » par les autorités algériennes. Ils sont soupçonnés de vouloir « préparer des opérations armées ciblant la sécurité et l’unité nationales avec la complicité de parties internes d’obédience séparatiste ».
Malgré la poursuite des enquêtes afin d’avoir une idée claire sur les objectifs et aussi les motivations qui se cachent derrière ces attaques, les autorités sécuritaires algériennes accusent l’Israël de vouloir intervenir dans ces opérations.
« Les preuves numériques et les aveux des mis en cause lors de l’enquête préliminaire ont démontré que les membres de ce groupe terroriste étaient en contact permanent avec des parties étrangères via l’espace cybernétique », a indiqué la DGSN. La perquisition des lieux de résidence des mis en cause ajoute l’institution, a aidé à « la saisie de documents prouvant des contacts permanents avec les institutions de l’entité sioniste; des armes et matériels de guerre ».
Sauf que, l’Algérie n’est pas à sa première sortie pour accuser l’Israël de tenter déstabiliser son pays. Au mois d’août dernier, Tel-Aviv avait été pointé du doigt par Alger sous prétexte qu’il est en commun accord avec le MAK et le RACHAD qui seraient à la base des feux de forêts qui ont causés les incendies ayant frappé le nord du pays et fait au moins 90 morts. Le Maroc a aussi été accusé d’être complice autorités à ce complot.
Malgré le fait que le nom de Rabat n’a été expressément cité, la DGSN soutient tout de même que « le groupe activait sous couvert d’associations et d’organisations de la société civile implantées au sein de l’entité sioniste et dans un Etat nord-africain ». Mais, avant la fin de l’enquête en cours, ces accusations devraient faire l’objet de clarification.
A cause de ces accusations, il y a une crise diplomatique entre l’Algérie, le Maroc et Israël. Toutefois, l’Algérie ne décolère pas suite au rapprochement diplomatique entre le royaume chérifien et l’Israël, surtout qu’Alger défend la cause palestinienne. Pourtant, les collaborations algéro-marocaines ne sont pas au fixe à cause de leur adversité liée au sujet du Sahara occidental ou de l’autonomie de la Kabylie.
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