Les discussions entre rebelles et autorités tchadiennes restent au beau fixe

Les discussions entre rebelles et autorités tchadiennes restent au beau fixe

Un point presse s’est tenu ce vendredi 2 octobre. Il traitait sur la question du dialogue entre les rebelles et les autorités tchadiennes. Il a été  présidé par le comité spécial formé pour la gestion des « politico-militaires » à Ndjamena.

Par ailleurs, Goukouni Weddeye, l’ancien président, qui est à la tête de ce comité technique a tenu à apaiser les deux camps : « Les contacts ont été pris avec les uns et les autres. Aucun politico-militaire n’a été exclu. »

C’est une étape nouvelle vers une stabilité relative. Il s’est d’ailleurs confié au micro des journalistes qui ont voulu en savoir plus les avancées des discussions avec l’UFR et le FACT. Il répond: « S’agissant des contacts préliminaires pris, nous ne pouvons pas tout dévoiler. »

Des pourparlers décisives avec les rebelles

 

Jusque-là discrètes, les rencontres entre les différentes parties ont fait l’objet d’un enjeu crucial. Il était donc impératif tâter le terrain. Néanmoins, il semble très difficile que les rebelles se joignent aux discussions. Ces derniers ont même posé leurs  conditions. Ils souhaiteraient par exemple que les pourparlers se tiennent hors du territoire tchadien pour instaurer un climat de confiance.

Mais avant d’en arriver aux conclusions, il faut au préalable une approche de découverte. D’où les discussions. Cela peut prendre du temps mais comme le chef du comité le souligne : « Il faut qu’on discute. C’est à partir de là qu’on saura ce qu’il faut accepter et ne pas accepter. Mais pour le moment, nous allons vers eux engager de nouvelles discussions. »

Trois délégations ont été dépêchées pour le Qatar, l’Egypte et la France pour espérer avancer dans les négociations avec les rebelles. Une initiative qui attend de faire ses preuves tant les résultats seraient déterminants pour l’avenir ou même l’histoire du Tchad. C’est une affaire qu’il faut prendre avec beaucoup de délicatesse et de prudence. Une notion à ne pas négliger est de donner le temps au temps. Quoiqu’il en soit, ces nombreuses interrogations autour de ces discussions éveillent le plus grand intérêt du peuple tchadien.

 

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