Avortement : 34 079 cas d’interruptions volontaires de grossesse enregistrées (IVG)

Avortement : 34 079 cas d’interruptions volontaires de grossesse enregistrées (IVG)

Au Sénégal, selon une étude réalisée par la Direction de la santé de la mère et de l’enfant, le pays a enregistré en 2020, 34 079 cas d’interruptions volontaires de grossesse enregistrées (IVG). Et ce, malgré l’interdiction d’avortement.

 

Pourtant, l’article 305 du Code pénal, interdit cette pratique qui est l’avortement. Malgré cela, les avortements à risques représentent la cinquième cause de mortalité maternelle avec 50 % des admissions en urgence dans les maternités de référence, rapporte “Le Soleil”. Au Sénégal, l’avortement est valable uniquement lorsque la santé morale et physique de la mère, ou la vie de la mère et du fœtus », est en danger selon l’article 14 C du protocole de Maputo. Suite à la diffusion de ces chiffres, un débat houleux s’est créé sur les réseaux sociaux où les internautes ont appelé à sa dépénalisation. « Beaucoup de femmes meurent ou finissent stériles ! Certes, nous sommes un pays à majorité musulmane; mais il n’empêche que le Sénégal reste une République dont les lois ne découlent pas de la charia. De ce fait, il n’y a aucune raison valable de l’interdire », a réagi une utilisatrice d’Instagram.

 

Le 9 septembre dernier, près de 50 organisations islamiques du Sénégal lors d’une conférence de presse, a haussé le ton par rapport à la diffusion d’un spot publicitaire sur l’IVG « l’apologie de l’avortement ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *