An 1 de la réélection de Macky Sall: un bilan mitigé

An 1 de la réélection de Macky Sall: un bilan mitigé

Les partisans de Macky Sall fêtent l’an 1, de la réélection de leur leader. Une année de polémique, minée par le scandale qui entoure la gestion du pétrole et le débat autour de l’éventuel troisième candidature de Macky Sall.

Le 24 février dernier, aux environs de 22h Mohamad Boun Abdallah Dionne annonçait la réélection de son candidat Macky Sall. Une sortie qui n’avait pas plus aux autres candidats qui avaient condamné les propos du premier ministre d’alors.
 
Bien avant cela, la démarche du pouvoir avait été dénoncée par l’opposition avec l’introduction du parrainage qui avait écarté plusieurs responsables politiques. La disqualification de Khalifa Sall et Karim Wade avait aussi été condamné par la justice du pays.

La réélection de Macky Sall a un an. Elu le 24 février 2019 pour un mandat de 5 ans, Macky Sall a eu des débuts difficiles avec le scandale sur la gestion du pétrole et du gaz sénégalais dont son frère est présumé coupable. Sur le plan politique il a supprimé le poste de premier ministre ce qui a fait croire à l’opposition et à des organismes de la société civile que Macky Sall veut une mainmise sur les principaux rouages de l’Etat.
 
Mais le chef de l’état a entrepris des reformes pour bien mener l’émergence du pays. Dans le secteur du transport notamment le président de la République a fait des efforts.
Dans son second mandat le chef de l’état a aussi initié le bus transit rapide (BRT) pour améliorer la mobilité urbaine entre Dakar et Guediawaye.

Mais les populations sont plus inquiétées par la hausse du prix de l’électricité, la hausse de certaines denrées alimentaires.
D’un autre bord; l’arrestation de Guy Maruis Sagna fait crier à une frange du peuple sénégalais leur raz le bol considérant un manque de liberté d’expression qui engendre un recul démocratique au Sénégal.
 
Le chef de l’état a encore à faire pour satisfaire les sénégalais tant soit peu, lui qui aspire à un 3ème mandat comme le décrient certains membres de l’opposition.

GRACE DIOUF

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