LDC : Erling Haaland envoie Dortmund en quarts de finale

Après son doublé de l’aller, le mutant du BVB Erling Braut Haaland a récidivé contre le Séville FC ce mardi en huitièmes de finale retour, pour envoyer le Borussia Dortmund en quarts de la Ligue des champions (2-2, 3-2 à l’aller).

Aucun joueur n’avait marqué quatre doublés d’affilée dans l’histoire de la Ligue des champions. Aucun joueur n’avait atteint le cap des 20 buts aussi jeune que lui. Aucun joueur n’avait marqué dix buts sur chacune de ses deux premières saisons en C1. Mais ça, c’était avant l’OVNI Haaland.

Alors qu’il s’était cassé les dents sur le PSG la saison dernière au même stade de la compétition (2-1, 0-2), le Borussia Dortmund a cette fois maîtrisé son huitième de finale de Ligue des champions contre le Séville FC (3-2, 2-2), pour tracer sa route vers les quarts, une première depuis la saison 2016-2017 (défaite contre le Monaco de Mbappé). Le BVB a parfois tangué ce mardi dans un Signal Iduna Park évidemment vide, mais il a encore été porté par son cyborg norvégien Erling Braut Haaland, plus que jamais en tête du classement des buteurs de la C1 (10 réalisations).


Si le Norvégien n’en finit plus d’affoler les compteurs, il semble voler à une autre altitude que son équipe, souvent malmenée sur sa pelouse. Privée de nombreux joueurs (Sancho, Guerreiro, Witsel, Reyna), elle a sérieusement tangué en début de rencontre devant la grosse pression d’Espagnols forcés d’emballer les débats pour avoir une chance d’inverser la tendance de l’aller. Hitz, titulaire à la place de Burki, toujours gêné par une épaule, a été vigilant d’entrée devant Ocampos (3e), avant qu’Oscar Rodriguez ne manque sa reprise (7e). Suso n’a pas été plus précis après un festival d’Ocampos, dont un petit pont sur Can (18e). Haaland leur a donné une leçon de réalisme sur son quatrième ballon (35e).

Il faudrait compter les séquences où le BVB a défendu à six ou sept dans sa propre surface pour illustrer la pression subie par les hommes d’Edin Terzic. Mais même harcelés, ils ont été bien plus solides que le bloc sévillan, qui a craqué après une faute de Jules Koundé sur l’inévitable Haaland, buteur sur penalty (54e). Le coeur sévillan a été finalement récompensé par un doublé d’En-Nesiry, sur penalty à la suite d’une grosse charge de Can sur De Jong (69e), puis à la réception d’un centre de Rakitic (90e+6). Insuffisant pour rattraper les dégâts causés par la tempête Haaland. Toutefois, il faudra certainement d’autres soutiens au Norvégien pour que le BVB vise le sacre.

Le deuxième but de Dortmund a été long à se dessiner, et le VAR a joué un rôle majeur. Haaland a en effet marqué dans le jeu, avant de se replacer pour donner le coup d’envoi. Mais ce but, peut-être entaché d’une charge illicite, a été annulé et remplacé par… un penalty, pour une faute de Koundé sur le même Haaland sur l’action précédente. Le monstre de 20 ans s’est donc présenté devant Bounou, qui a arrêté sa tentative. Mais nouveau rebondissement, quand le VAR a annoncé une minute plus tard que le penalty devait être retiré, car le gardien andalou n’avait pas les deux pieds sur sa ligne au moment de la frappe. Le Norvégien l’a cette fois ajusté.

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