Santé: l’OMS demande la distribution en masse du vaccin RTS,S

Santé: l’OMS demande la distribution en masse du vaccin RTS,S

Cette nouvelle est qualifiée « moment historique » par le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus. Le DG de l’OMS a énoncé dans un communiqué :« Le vaccin antipaludique tant attendu pour les enfants est une percée pour la science, la santé infantile et la lutte contre le paludisme ». Une initiative qui pourrait « des dizaines de milliers de jeunes vies chaque année » selon ses dires. Pourquoi ?

Tout simplement pour son efficacité. Le RTS,S est un vaccin qui combat farouchement le parasite le plus meurtrier au monde, celui-là même transmis par l’anophèle.

Alors qu’en Afrique, la malaria fait plus de 260.000 victimes en bas-âge tous les ans, l’espoir renaît.  le patron de l’OMS a souligné à ce propos : « Nous avons longtemps espéré un vaccin antipaludique efficace et maintenant, pour la première fois, nous avons un vaccin recommandé pour une utilisation généralisée ».

Un test a été opéré dans la sous-région dans les pays comme le Ghana, le Kenya et le Malawi. Les populations vulnérables ont pu bénéficier de 2,3 millions de doses en à peine deux années. 

« Un vaccin tant attendu en Afrique »

En Afrique, six pays affichaient solidairement la moitié de taux de mortalité recensé à l’échelle mondiale. Il s’agit du Nigeria, de la RDC, de la Tanzanie, du Burkina Faso, du Mozambique et du Niger. 

Fabriqué par le laboratoire GSK, le vaccin a pour mission de prévenir 30% des cas graves de la maladie. C’est un pourcentage relativement bas mais Pedro Alonso, responsable à l’OMS préfère rester positif : « Je ne crois pas que nous ayons prochainement un vaccin contre le paludisme qui soit très efficace. Mais ce que nous avons ici, c’est un vaccin qui peut avoir des conséquences massives, même s’il n’est efficace « qu’à » 30%. Parce que quand on connaît les ravages que fait le paludisme, même avec 30% d’efficacité, c’est aujourd’hui l’un des vaccins les plus importants qu’on puisse recevoir en Afrique. »

Il y a d’autres vaccins qui sont en phase d’essai. L’université Oxford travaille également sur un vaccin dont l’efficacité pourrait afficher un taux de 77% selon les premiers résultats cliniques. Toutefois, la problématique de la disponibilité et du prix du vaccin reste encore dans le flou. 

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