NOTATION FINACIERE : le Sénégal s’adjuge la note A-/A2

Dakar a abrité, ce jeudi 30 Septembre, la cérémonie de restitution de la notation financière en monnaie locale. Le Sénégal s’est ainsi vu attribuer la « prestigieuse » note A-/A2; bien que son économie reste parfois fragilisée par quelques difficultés.

L’économie sénégalaise respire, malgré le contexte sanitaire mondial complexe et difficile pour bon nombre de pays, au plan africain en particulier. Le Sénégal vient ainsi de s’adjuger de la « bonne » note A-/A2; attribuée ainsi par l’agence Bloomfield Investment Corporation. En effet, la note A- traduit un investissement sur le long terme; avec notamment « un risque faible ». Cet indice fait référence aussi à une « qualité de crédit élevée ».

Quant à la notation, A2, qui s’inscrit sur le court terme, elle renvoie plutôt à « une certitude », pour une économie donnée, de; « pouvoir rembourser ses dettes dans les délais impartis ».

Le ministre de l’économie se réjouit de l’exploit du Sénégal

Venu présider la cérémonie, le Ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda DIALLO, s’est félicité de cet « exploit » réalisé par le Sénégal; et qui justifie d’ailleurs de la « bonne santé de son économie et de ses finances ». Le Ministre a aussi tenu à souligner que les facteurs qui « renforcent la notation du Sénégal » s’appuient, en grande partie, sur un plan d’endettement résolument tourné vers « une limitation importante du coût de la dette, ainsi que de l’exécution budgétaire »; en dépit de la situation socio-économique « assez contraignante en 2020 ».

Sous un autre angle, cette notation encourageante s’explique par la « stabilité politique du pays », se sont accordés à dire les panélistes. Ce qui promet, selon leur projection, des  »lendemains prometteurs « , avec notamment l’exploitation des hydrocarbures.

Toutefois, la notation de l’agence Bloomfield Investment Corporation ne révèle pas que des points positifs. Le rapport fait aussi état d’une série de problèmes. C’est ainsi que Stanislas Zézé, président de Bloomfield, a tenu à faire savoir que; « la finance sénégalaise reste assez fragile en période de pression économique ». De l’avis M. Zézé, c’est durant cette période que « les facteurs de risques sont les plus variables et les plus importants dans le pays ». De ce fait, parmi les facteurs auxquels heurte le plus souvent l’économie sénégalaise, Stanislas Zézé a listé : l’endettement élevé du pays dans le cadre du Plan Sénégal Emergent, la dépendance son économie aux ressources extérieures, un déficit budgétaire, et bien d’autres.

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